samedi 19 novembre 2011


Lu , très intéressant.

Ces incas étaient des gens plein de bon sens. Il n’est pas question de faire une leçon de morale ici. Bien sur que la notion de plaisir est indissociable de cette drogue. Ceci étant, cela ne va pas sans conséquences.
La cocaine est pire que l’heroine. Car beaucoup plus insidieuse. L’héro vous fait décrocher de la société. La coke vous insère encore plus. Parce que vous vous sentez puissant, efficace, invincible et que la société aime ça. Extrêmement pervers.
Bien sur que ce n’est pas grave de se taper un rail dans une soirée. Quelle pêche après ! C’est ça le drame ! Ya rien de mieux que le premier rail d’une fête. Le reste ? Une répétition frustrante. Tu te retrouves en train de courir comme un malade après cette sensation. En général, l’alcool est le meilleur ami de la coke. Pour info, il est préférable de ne boire que du whisky, c’est un régulateur cardiaque.
Le tout Paris tape de la coke. Elle envahit les villages. Oh bien sur, tout le monde se réfugie derrière le coté festif. Mais rien n’est anodin.
Tu tapes et tu te sens brillant. Tu parles, tu parles, tu parles. J’en connais qui passent les mêmes soirées depuis quinze ans. Assis autour d’une table, les mêmes discussions, se défoncer jusqu’à plus soif. Le lendemain ? Paranoïa, mal être, fatigue. Mais ça ne s’arrête pas là. 48 h après, la déprime, le vague à l’âme. Ne jamais prendre de décisions ce jour là. Tu vois tout en noir. C’est une conséquence implacable et peu de consommateurs la maîtrisent. Pour la plupart, cela s’arrête là. Taper dans un cade festif.
Mais, pour certains, c’est la descente infernale. Ils se font déborder. C’est pas seulement le week end, c’est certains soirs de la semaine. Et puis, comme c’est crevant, un petit rail le matin pour démarrer. “Whaw qu’est ce que je bosse bien !”. Pour les catégories professionnelles où “la charrette” est un sport national, tellement pratique…
Et tu te retrouves en train de taper tous les jours. Toutes les règles que tu t’étais fixées sautent les unes après les autres : pas la semaine, pas la journée, pas au boulot. Tu tapes dans un coin du salon pendant que tes enfants jouent à coté. Tu ne te rends même plus compte de ce que tu fais. Ton entourage assiste aveugle ou lucide.L’impuissance règne.
Je pense évidemment à quelqu’un de précis. Dans ma jeunesse, j’ai vu beaucoup de grandes figures parisiennes dignement addicts…Toujours des hommes. Je dis peut être une énorme connerie mais il me semble que les hommes sont plus exposés que les femmes. La faute à la pression énorme qu’on leur met: bon père, bon mari, bon pote, bon professionnel.
Cet homme était un type bien, un peu fragile, trop torturé. Il s’est laissé dévorer. Trop de “charrettes”, trop de responsabilités. Des mensonges. L’agressivité comme compagne. Taper pour se lever, taper pour travailler, taper pour oublier que t’as tapé. Le mot n’est pas anodin… taper…c’est violent comme mot. Et c’est parfaitement approprié.
Taper pour gérer la déprime post tapage et donc, être en permanence perché au final. Tu vires despote. Tu bousilles ta femme, à coups de mépris, de phrases assassines, de mensonges. Elle assiste impuissante, compose, refuse, accepte, nie, refuse, baisse les bras, te quitte.
Tu ne supportes plus rien ni personne. Tu perds tout, ta femme, tes potes, ton fric. Tu te crées un entourage toxique. Tu perds ta maison. Tu gagnes tes enfants un week end sur deux. T’as plus trop envie de les voir. Tu n’es plus si efficace au boulot. Tu te mets en danger.
Au final, tu es seul. Tellement seul. T’as même pas eu le temps de réaliser que t’as basculé. T’as peur. Et tu tapes encore & encore pour surmonter ta peur. Tu crois que tu surmontes. Tu t’enfonces inexorablement. Tu te fabriques une réalité propre. Ça ressemble à la réalité mais tout est déformé. Tout le monde est contre toi. Personne ne te comprend. Tu nies en bloc. “Je gère, aucun problème”. Tu crois que tu es le roi du monde. Pourtant, la panique te gagne régulièrement. Mais tu es tellement enfoncé dans ta mégalomanie que tu refuses la moindre remise en question. La peur chevillée au ventre, tu vois ta vie s’effondrer, tout t’échappe, tu deviens spectateur, tu refuses cette idée et tu restes le maître de ton propre monde, dictateur d’un univers que tu ne maîtrises pourtant plus..
Dans une société où la performance, la rentabilité sont des valeurs essentielles, la cocaine peut pleinement s’épanouir. Ce n’est jamais anodin de taper ponctuellement. Ne jamais perdre cela de vue…

dimanche 13 mars 2011

Franchement, là, le japon c'est la catastrophe, les pauvres....

samedi 25 décembre 2010

La neige n’a pas bloqué seulement les routes, mais également les voies ferrées et les aéroports. Retards dans les trains, avions annulés… c’était vraiment la « pagaille » dans les transports en commun mercredi en fin de journée. La SNCF et la RATP ont fait état jeudi en fin d’après-midi d’un retour à la normale sur leurs réseaux. A Roissy comme à Orly, Aéroports de Paris (ADP) a annoncé un « retour progressif à la normale », signalant toutefois « des retards d’une à deux heures en moyenne ».

mercredi 22 décembre 2010

Le mot « patronyme », d’origine grecque, signifie « nom du père ». Il peut désigner deux sortes de nom différents :

* le nom de famille Page d'aide sur l'homonymie est un nom héréditaire qui se transmet de parent à enfant, en principe inchangé sur plusieurs générations ;
* le nom patronymique est, dans certaines cultures, le prénom du père d’une personne rappelé avec le prénom propre de cette personne (typiquement Xxx, fils de Yyy ou ben Yyy) ; il change donc à chaque génération.

dimanche 14 novembre 2010

A faire ou pas. Les bonnes résolutions, est-ce que ça sert ? On ne sait pas. Mais pourquoi s'en priver...
Waouh !

Des petits liens vers des blogs que j'aime bien, il faut cliquer si je ne m'abuse.

lundi 23 août 2010

La mode du goûter des enfants est vraiment assez bizarre. J'explique. Quand j'étais enfant, il y avait un goûter à quatre heures, point barre. Maintenant, il y en a deux : un à dis heures, l'autre à quatre. Il n'est pas toujours facile de ne rien donner. Or, les enfants se copient les uns les autres et beaucoup ont des goûters industriels.

Je suis archi contre, surtout que non seulement c'est mauvais au goût, premiuer grief, mais il est certain que tous les gras et sucres inductriels sont plus mauvais pour la santé que les gras et sucres maison. je veux dire, un gâteau maison, avec beurre et sucre, est moins mauvais qu'un gâteau industriel.

Donc je propose à mon fils des goûters maison, suffisamment bons pour qu'il les préfère aux goûters industriels : donc beaucoup de chocolat, de trucs sucré, mais avec des saveurs.

Je fais une pâte à tartiner au caramel (tout con : crème + caramel à sec) que je tartine sur des sandwich. Ou du chocolat fondu. Ou les deux (hé hé).

Parfois aussi il a des goûters salé : sandwich au fromage, ou fromage tomate, fromage concombre.

Et vous, que faites-vous? Ou bien vous vous moquez des gouters industriels?

mardi 20 juillet 2010